Quel est le type d’intervention réalisée ? Quand certaines personnes entendent les termes de poitrine opérée, elles pensent immédiatement à une mastectomie ou une tumorectomie ; soit le fait de subir une ablation partielle ou totale d’un sein en cas de cancer du sein. Il existe cependant d’autres situations pour lesquelles il faut envisager le choix d’un bon soutien-gorge.
Après quelles opérations doit-on mettre un soutien-gorge spécial ?
La mastectomie, la seule opération qui touche la poitrine ? Pourtant, le fait d’augmenter ou de réduire le volume de ses seins fait partie des opérations chirurgicales qui peuvent être envisagées par les femmes. Dans tous les cas, un accessoire de lingerie va leur permettre de guérir dans les meilleures conditions : le soutien-gorge post-opératoire.
Bien entendu, le nom ne fait pas rêver et c’est sans doute pourquoi certaines femmes ont eu l’idée de proposer d’autres modèles pour répondre à différents impératifs tout aussi importants que la fonctionnalité.
En effet, le soutien-gorge post-opératoire de première génération était un accessoire médical qui avait uniquement pour but d’être pratique. A cet effet, il s’ouvrait sur l’avant et non sur l’arrière car quand on se fait opérer des seins, il faut éviter tout mouvement des bras pendant un certain nombre de jours. C’est d’ailleurs pour cette raison notamment en cas de mastectomie, que les femmes ne peuvent pas conduire pendant deux à trois semaines.
Le fait d’enlever un sein ou de créer une ouverture, dans le but de remodeler le sein, crée une cicatrice. Il y a donc des douleurs au réveil et pendant quelques semaines qui vont s’estomper avec le temps.
En attendant, pour limiter les douleurs, il faut que l’accessoire de lingerie soit respectueux de la peau, et n’occasionne pas de frottement. Aucune couture et armature n’apparaissent donc sur ce type très spécial de lingerie.
Comment choisir son soutien-gorge post-opératoire ?
Le type de soutien-gorge ensuite, va dépendre du type d’opération, justement.
Il est certain qu’une femme n’ayant qu’un seul sein ne va pas continuer à mettre ses anciens soutiens-gorge, de même qu’une personne qui augmente ou diminue son volume de poitrine.
Dans ce deux derniers cas, il faut voir avec le chirurgien. En effet, après l’opération, la zone opérée est souvent gonflée et l’impression est trompeuse. Il serait facile de prendre un bonnet qui ne correspondra pas à la réalité. Il faut donc attendre pour prendre la bonne taille de lingerie, avec l’aval et l’avis de son chirurgien qui peut se révéler de bon conseil en la matière.
Concernant les cas de mastectomie et de tumorectomie, le choix de la lingerie va se faire quand la zone aura bien cicatrisé, mais aussi en fonction des choix qui auront été faits, lors de la pose du diagnostic de cancer.
Une femme peut décider quand elle sait que l’on va lui enlever un sein ou les deux, de se faire reconstruire des seins, tout de suite après l’ablation des cellules cancéreuses. Cela peut la rassurer de savoir qu’elle va avoir une nouvelle poitrine, même si elle doit avoir conscience que les sensations seront différentes et que cela ne ressemblera pas à ses seins d’avant.
D’autres décident d’attendre. Le délai peut alors être long (jusqu’à deux ans), ce qui suppose une autre opération ; raison pour laquelle ce choix au final n’est plébiscité que par 10% d’entre elles.
Enfin, les autres vivent avec leur cicatrice seulement ou optent pour la prothèse mammaire amovible en silicone qui trouve alors sa place dans une poche prévue à cet effet dans la lingerie.
Il n’y a bien entendu pas de bon ou de mauvais choix. Chaque femme est libre de disposer comme elle l’entend de son corps.